Site officiel de Sergio Storel - Sculpteur sur métal

1958 : Paris et l’essor du sculpteur

Le désir de découvrir d’autres univers le conduit à Paris en 1958, ville qu’il considère alors comme “un phare dans l’océan de l’Art”. Les premiers temps sont rudes malgré son enthousiasme à fréquenter musées, théâtre, littérature.

Les italiens à Paris : une entraide décisive

 Grâce au peintre et célèbre céramiste florentin Gio Colucci, il rencontre son compatriote le peintre futuriste Gino Severini et Tramontini, un ancien charpentier forgeron des arsenaux de Trieste, installé rue d’Avron dans le XXème arrondissement – “Le trou du diable”- comme il l’appelle.

Storel peut ainsi travailler la forge. Il trouve facilement ses matériaux sur les quais de la Seine ou chez les ferrailleurs et c’est alors qu’il crée ses premiers grands Torses et Masques.

Sur une recommandation d’Alberto Viani, son professeur aux Beaux-Arts de Venise, et de Claude Rivière, critique d’art à la revue “Combat”, il obtient une bourse d’études et un studio à la “Maison d’Italie” de la Cité Universitaire. Pendant trois ans, de 1961 à 1963, Storel est étudiant à l’Ecole des Beaux-Arts dans l’atelier du sculpteur Henri-Georges Adam.

Les premiers collectionneurs : Jeanne et André Matossian.

 «L’art est mon oxygène» disait Jeanne Matossian qui, dès les années 60, transmet sa passion à son époux. Ainsi fut créée une collection de plus de 500 œuvres (peintures, sculptures et gravures) d’artistes faisant partie, pour la plupart, de « l’Ecole de Paris ».

Ils rencontrent Storel chez le céramiste Gio Colucci et deviennent ses plus importants collectionneurs en France en acquérant au fil du temps près de 80 œuvres dont 45 sculptures.

Au décès de Jeanne en 1987, André crée la fondation Jeanne Matossian.

Il décède en 2005.

Après leur décès, les administrateurs de la Fondation Jeanne Matossian ont fait vivre la collection par différentes expositions en Belgique, au Musée d’art Moderne d’Ostende, au Musée Permekke à Jabekke, puis en France au Musée des Beaux-Arts de Chartres. Musées dans lesquels se sont également tenues différentes rétrospectives de Storel

En 2022, le vœu des collectionneurs a pu être réalisé grâce à la donation de toute leur collection à un musée français, offrant ainsi au musée de Bergues un bel ensemble représentatif de la création artistique des années 1960 à 1980 en France.